Avant même de rentrer dans le Centre, reconsidération rapide des caractéristiques du pot de Raynaud:
-échelle de la sculpture dite imposante, le socle perçu comme une tour.
-aspect des surfaces.
-superposition.
Dans le musée, invitation à prendre le temps d'approcher l'œuvre de Deacon. De loin d'abord pour apprécier son allure.
Les élèves reconnaissent d'emblée la forme d'une bouche, celle d'un hippopotame
ou d'un humain selon.
La légèreté visuelle de l'œuvre justifie son emplacement dans le musée, soit être dans le passage pour être vue.
De plus prés se révèle les matières:
-le bois rappelant la souplesse du cuir
-la résine rouge comme la cire
-les vis qui traduisent "le fait main " (critère positif) absent de l'œuvre de Raynaud
La découverte de la face en métal après déplacement autour de l'œuvre rend plus évident le travail parfait de la découpe, la propreté et le soin apporté à la réalisation que réaffirme la disposition régulière et donc décorative des rivets. Il permet d'interpréter l'oeuvre comme un appareil dentaire.
Repérage de l'identité des deux sculptures. Jacques (enseignant) suggère que l'une pourrait être la réplique de l'autre, le creux de l'une pouvant correspondre à la bosse de l'autre. Elles peuvent s'emboîter, s'encastrer.
La différence d'inclination des sculptures évoque le bâillement de l'huître
Les bouches pourraient s'embrasser mais ne le font pas car leur position indique qu'elles sont fâchées (interprétation d'élèves)
En s'asseyant en face des deux bouches, l'une encadre l'autre
Entre les bouches, les élèves se sentent comme à l'intérieur, à l'abri d'une grotte en position d'observateur du dehors.
On peut sortir de cet espace comme une langue de la bouche.
La sculpture de Deacon , ne se donnant pas tout de suite est perçue comme étant "plus créatrice" que celle de Raynaud, cette dernière mal jugée parce que réalisée par d'autres. Son coté spectaculaire du à sa dimension et son emploi de l'or n'est pas apprécié.
Des élèves s'étant soustrait au groupe ont qualifié l'œuvre de "bourgeoise" et se sont interrogés sur l'utilité qu'ils pourraient tirer pour leur vie de cette expérience d'une œuvre.
Le journal de bord
jeudi 14 février 2008
Séance 2, le point de vue de Danièle, conférencière.
Publié par Cram à 08:41
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