Le journal de bord

jeudi 21 février 2008

Lycée Jean Jaurès de Charenton à l'Ircam: séance 4

Commentaires en attente....

Lycée Jean Jaurès de Charenton à l'Ircam: séance 4

Commentaires en attente....

mercredi 20 février 2008

Soirée au Bouffes du Nord



A l'occasion du cycle musical "La Poursuite" au Théâtre des Bouffes du Nord, L'Ircam a invité les élèves et les équipes participants aux parcours croisés à venir découvrir Kontakte de Karlheinz Stockhausen et Terra Ignota, in memoriam Karlheinz Stockhausen de Philippe Manoury.

C'est justement en terre inconnue que les élèves se sont trouvés lundi 18 février au soir dans ce théâtre chargé d'histoire. Surpris et curieux à la fois, ils ont vécu l'expérience unique d'un concert en direct dont nous attendons impatiemment les commentaires plutôt timides à la sortie. Comme l'a justement souligné Fleur, "les élèves ont fourni un effort remarquable de concentration afin de prêter l'oreille à ces deux oeuvres exigeantes"

Equipe de Charenton.

Un grand merci en tout cas à l'Ircam pour nous avoir permis d'assister à cet intense moment de création.

Emmanuelle

Soirée au Bouffes du Nord



A l'occasion du cycle musical "La Poursuite" au Théâtre des Bouffes du Nord, L'Ircam a invité les élèves et les équipes participants aux parcours croisés à venir découvrir Kontakte de Karlheinz Stockhausen et Terra Ignota, in memoriam Karlheinz Stockhausen de Philippe Manoury.

C'est justement en terre inconnue que les élèves se sont trouvés lundi 18 février au soir dans ce théâtre chargé d'histoire. Surpris et curieux à la fois, ils ont vécu l'expérience unique d'un concert en direct dont nous attendons impatiemment les commentaires plutôt timides à la sortie. Comme l'a justement souligné Fleur, "les élèves ont fourni un effort remarquable de concentration afin de prêter l'oreille à ces deux oeuvres exigeantes"

Equipe de Charenton.

Un grand merci en tout cas à l'Ircam pour nous avoir permis d'assister à cet intense moment de création.

Emmanuelle

mardi 19 février 2008

Sons des lycéens d'Etampes

Voici un récapitulatif sonore des séances d'Etampes jusqu'ici :

21 novembre : prises de son
Prises de son de l'atelier : machines, ambiances...









23 novembre : machines imaginaires
Les objets de l'atelier sont assemblés pour créer une chimère sonore.

Moustapha : son répétitif et tournant. 

son1 : machine 1

son2 : machine 2


1er février : transmutations
A l'aide de traitements sonores bien définis, des changements de nature s'opèrent sur les sons:

Cédric : variations de réverbération : un son proche qui devient lointain


Amin : un son lisse qui devient rugueux (distorsion + synthèse)


Jonathan : travail sur la modulation en anneau


Tsiory: travail sur une ambiance étrange...

Sons des lycéens d'Etampes

Voici un récapitulatif sonore des séances d'Etampes jusqu'ici :

21 novembre : prises de son
Prises de son de l'atelier : machines, ambiances...









23 novembre : machines imaginaires
Les objets de l'atelier sont assemblés pour créer une chimère sonore.

Moustapha : son répétitif et tournant. 

son1 : machine 1

son2 : machine 2


1er février : transmutations
A l'aide de traitements sonores bien définis, des changements de nature s'opèrent sur les sons:

Cédric : variations de réverbération : un son proche qui devient lointain


Amin : un son lisse qui devient rugueux (distorsion + synthèse)


Jonathan : travail sur la modulation en anneau


Tsiory: travail sur une ambiance étrange...

jeudi 14 février 2008

Séance 2, le point de vue de Fabrice, chercheur.

Commentaires en attente.......

Séance 2, le point de vue de Fabrice, chercheur.

Commentaires en attente.......

Séance 2, le point de vue de Danièle, conférencière.

Avant même de rentrer dans le Centre, reconsidération rapide des caractéristiques du pot de Raynaud:
-échelle de la sculpture dite imposante, le socle perçu comme une tour.
-aspect des surfaces.
-superposition.
Dans le musée, invitation à prendre le temps d'approcher l'œuvre de Deacon. De loin d'abord pour apprécier son allure.
Les élèves reconnaissent d'emblée la forme d'une bouche, celle d'un hippopotame
ou d'un humain selon.
La légèreté visuelle de l'œuvre justifie son emplacement dans le musée, soit être dans le passage pour être vue.
De plus prés se révèle les matières:
-le bois rappelant la souplesse du cuir
-la résine rouge comme la cire
-les vis qui traduisent "le fait main " (critère positif) absent de l'œuvre de Raynaud
La découverte de la face en métal après déplacement autour de l'œuvre rend plus évident le travail parfait de la découpe, la propreté et le soin apporté à la réalisation que réaffirme la disposition régulière et donc décorative des rivets. Il permet d'interpréter l'oeuvre comme un appareil dentaire.

Repérage de l'identité des deux sculptures. Jacques (enseignant) suggère que l'une pourrait être la réplique de l'autre, le creux de l'une pouvant correspondre à la bosse de l'autre. Elles peuvent s'emboîter, s'encastrer.
La différence d'inclination des sculptures évoque le bâillement de l'huître
Les bouches pourraient s'embrasser mais ne le font pas car leur position indique qu'elles sont fâchées (interprétation d'élèves)

En s'asseyant en face des deux bouches, l'une encadre l'autre
Entre les bouches, les élèves se sentent comme à l'intérieur, à l'abri d'une grotte en position d'observateur du dehors.
On peut sortir de cet espace comme une langue de la bouche.

La sculpture de Deacon , ne se donnant pas tout de suite est perçue comme étant "plus créatrice" que celle de Raynaud, cette dernière mal jugée parce que réalisée par d'autres. Son coté spectaculaire du à sa dimension et son emploi de l'or n'est pas apprécié.

Des élèves s'étant soustrait au groupe ont qualifié l'œuvre de "bourgeoise" et se sont interrogés sur l'utilité qu'ils pourraient tirer pour leur vie de cette expérience d'une œuvre.

Séance 2, le point de vue de Danièle, conférencière.

Avant même de rentrer dans le Centre, reconsidération rapide des caractéristiques du pot de Raynaud:
-échelle de la sculpture dite imposante, le socle perçu comme une tour.
-aspect des surfaces.
-superposition.
Dans le musée, invitation à prendre le temps d'approcher l'œuvre de Deacon. De loin d'abord pour apprécier son allure.
Les élèves reconnaissent d'emblée la forme d'une bouche, celle d'un hippopotame
ou d'un humain selon.
La légèreté visuelle de l'œuvre justifie son emplacement dans le musée, soit être dans le passage pour être vue.
De plus prés se révèle les matières:
-le bois rappelant la souplesse du cuir
-la résine rouge comme la cire
-les vis qui traduisent "le fait main " (critère positif) absent de l'œuvre de Raynaud
La découverte de la face en métal après déplacement autour de l'œuvre rend plus évident le travail parfait de la découpe, la propreté et le soin apporté à la réalisation que réaffirme la disposition régulière et donc décorative des rivets. Il permet d'interpréter l'oeuvre comme un appareil dentaire.

Repérage de l'identité des deux sculptures. Jacques (enseignant) suggère que l'une pourrait être la réplique de l'autre, le creux de l'une pouvant correspondre à la bosse de l'autre. Elles peuvent s'emboîter, s'encastrer.
La différence d'inclination des sculptures évoque le bâillement de l'huître
Les bouches pourraient s'embrasser mais ne le font pas car leur position indique qu'elles sont fâchées (interprétation d'élèves)

En s'asseyant en face des deux bouches, l'une encadre l'autre
Entre les bouches, les élèves se sentent comme à l'intérieur, à l'abri d'une grotte en position d'observateur du dehors.
On peut sortir de cet espace comme une langue de la bouche.

La sculpture de Deacon , ne se donnant pas tout de suite est perçue comme étant "plus créatrice" que celle de Raynaud, cette dernière mal jugée parce que réalisée par d'autres. Son coté spectaculaire du à sa dimension et son emploi de l'or n'est pas apprécié.

Des élèves s'étant soustrait au groupe ont qualifié l'œuvre de "bourgeoise" et se sont interrogés sur l'utilité qu'ils pourraient tirer pour leur vie de cette expérience d'une œuvre.

Séance 2, lycée Jean Jaurès Charenton

Cette deuxième séance a été l'occasion de rentrer dans le vif du sujet après une interruption de plusieurs semaines. Au Centre Pompidou, les élèves ont découvert l'oeuvre de Deacon, Breed, en compagnie de Danièle, leur conférencière qui donnera plus de précision sur ces moments de rencontre avec l'oeuvre.
A l'Ircam, les élèves ont dessiné l'oeuvre, enregistré leur voix et travaillé avec des capteurs sonores. Fabrice donnera prochainement davantage d'explication sur la façon dont il a mené cet atelier...