Le journal de bord

jeudi 10 avril 2008

Un article à lire...

Daniele Birck journaliste à RFI a assisté à la restitution des Ateliers de la création organisée dans le musée, mardi 25 mars. Elle rend hommage aux élèves et au travail accompli dans un article intitulé "Parcours croisés Centre Pompidou / Ircam" classé à la rubrique Pédagogie.

http://www.rfi.fr/francefr/pages/001/accueil.asp

Un article à lire...

Daniele Birck journaliste à RFI a assisté à la restitution des Ateliers de la création organisée dans le musée, mardi 25 mars. Elle rend hommage aux élèves et au travail accompli dans un article intitulé "Parcours croisés Centre Pompidou / Ircam" classé à la rubrique Pédagogie.

http://www.rfi.fr/francefr/pages/001/accueil.asp

Les commentaires de Siriney, élève au lycée Louis Blériot

Nous sommes allés à Beaubourg le mardi 25 mars 2008 à la rencontre des autres classes qui ont participé au projet, une classe de Bac Pro Secrétariat de Paris et une classe de CAP Vente de Charenton.
Nous avons présenté et défendu l’œuvre de Deacon sur laquelle nous avions travaillé depuis plusieurs mois. Il y avait notamment des officiels et aussi le proviseur du lycée Louis Blériot M N’Guyen Duc Long pour nous soutenir.

Nous sommes dans l’ensemble satisfaits par la présentation que nous avons faite au centre Pompidou.
Au début du projet, nous n’étions pas vraiment dans le projet. Mais avec des mois de travail nous avons pu progresser. C’était bien, parce qu’on a pu présenter une œuvre musicale devant plusieurs personnes et nous avons été récompensés à la fin.

Nous avons visité le musée de Beaubourg avec ses merveilleux tableaux d’art puis nous avons étudié certains tableaux défendus par leurs auteurs pendant plusieurs années. Et maintenant je pourrai aller plus souvent avec des amis à Beaubourg. J’y suis déjà retourné une fois.
Je pense qu’il faut continuer à faire ce genre de projet l’année prochaine avec d’autres classes parce que ça nous change des musiques qu’on écoute habituellement.
Siriney

Les commentaires de Siriney, élève au lycée Louis Blériot

Nous sommes allés à Beaubourg le mardi 25 mars 2008 à la rencontre des autres classes qui ont participé au projet, une classe de Bac Pro Secrétariat de Paris et une classe de CAP Vente de Charenton.
Nous avons présenté et défendu l’œuvre de Deacon sur laquelle nous avions travaillé depuis plusieurs mois. Il y avait notamment des officiels et aussi le proviseur du lycée Louis Blériot M N’Guyen Duc Long pour nous soutenir.

Nous sommes dans l’ensemble satisfaits par la présentation que nous avons faite au centre Pompidou.
Au début du projet, nous n’étions pas vraiment dans le projet. Mais avec des mois de travail nous avons pu progresser. C’était bien, parce qu’on a pu présenter une œuvre musicale devant plusieurs personnes et nous avons été récompensés à la fin.

Nous avons visité le musée de Beaubourg avec ses merveilleux tableaux d’art puis nous avons étudié certains tableaux défendus par leurs auteurs pendant plusieurs années. Et maintenant je pourrai aller plus souvent avec des amis à Beaubourg. J’y suis déjà retourné une fois.
Je pense qu’il faut continuer à faire ce genre de projet l’année prochaine avec d’autres classes parce que ça nous change des musiques qu’on écoute habituellement.
Siriney

Les commentaires d'Amed, élève au lycée Louis Blériot

Le projet nous a apporté beaucoup de choses qu’on ne connaissait pas. Avant, par exemple, on n’avait jamais visité de musée semblable à Beaubourg et on n’écoutait pas de musique contemporaine. Grégoire, Norbert et Emmanuelle ont été super sympas et ils nous ont appris beaucoup de choses.
En conclusion, je pourrai aller plus souvent à Beaubourg car j’ai appris à interpréter des œuvres.
Amed

Les commentaires d'Amed, élève au lycée Louis Blériot

Le projet nous a apporté beaucoup de choses qu’on ne connaissait pas. Avant, par exemple, on n’avait jamais visité de musée semblable à Beaubourg et on n’écoutait pas de musique contemporaine. Grégoire, Norbert et Emmanuelle ont été super sympas et ils nous ont appris beaucoup de choses.
En conclusion, je pourrai aller plus souvent à Beaubourg car j’ai appris à interpréter des œuvres.
Amed

Les commentaires de Jouad, élève du lycée Louis Blériot

Le mardi 25 mars 2008, nous sommes allés à Beaubourg pour la restitution des travaux des élèves. Nous étions accompagnés par trois professeurs M Romier, Melle Voineson et Mme Schemali. Le proviseur, M N’Guyen Duc Long nous a rejoints pour assister à la présentation de notre œuvre musicale.

Pendant cette journée de mardi, nous avons fait un bilan avec les professeurs et le proviseur et les porte-parole Benjamin et Amin ont répété.
La première restitution a eu lieu devant les élèves de Paris (Bac Pro secrétariat) et de Charenton (CAP vente).
La deuxième restitution a eu lieu devant les officiels, les représentants du ministère de l’Education Nationale et du ministère de la Culture.

Ce projet, je l’ai trouvé pas mal. J’ai bien aimé ce qu’on a fait pendant l’année. Ce projet m’a apporté beaucoup de choses sur la musique, comment on fait des sons comme les artistes. J’ai aussi compris comment les artistes défendent leur travail de création.
C’était la première fois que je faisais ce genre d’activité et c’était la première fois que je rencontrais des hauts représentants de l’Education Nationale.
Jaouad

Les commentaires de Jouad, élève du lycée Louis Blériot

Le mardi 25 mars 2008, nous sommes allés à Beaubourg pour la restitution des travaux des élèves. Nous étions accompagnés par trois professeurs M Romier, Melle Voineson et Mme Schemali. Le proviseur, M N’Guyen Duc Long nous a rejoints pour assister à la présentation de notre œuvre musicale.

Pendant cette journée de mardi, nous avons fait un bilan avec les professeurs et le proviseur et les porte-parole Benjamin et Amin ont répété.
La première restitution a eu lieu devant les élèves de Paris (Bac Pro secrétariat) et de Charenton (CAP vente).
La deuxième restitution a eu lieu devant les officiels, les représentants du ministère de l’Education Nationale et du ministère de la Culture.

Ce projet, je l’ai trouvé pas mal. J’ai bien aimé ce qu’on a fait pendant l’année. Ce projet m’a apporté beaucoup de choses sur la musique, comment on fait des sons comme les artistes. J’ai aussi compris comment les artistes défendent leur travail de création.
C’était la première fois que je faisais ce genre d’activité et c’était la première fois que je rencontrais des hauts représentants de l’Education Nationale.
Jaouad

mercredi 26 mars 2008

dernières séances - classe de Paris

Quatrième séance : création

C’était peut-être la journée la plus importante, celle où le travail accompli jusqu’ici devait se concrétiser.

Dans un premier temps André et moi sommes revenus sur la rencontre avec Ming. C’est vrai que cela avait été une rencontre forte, pour tout le monde (pour moi et André, entre autres) ; c’est peut-être le moment où l’on a pu comprendre le pourquoi de son œuvre. Ensuite, nous avons écouté une pièce de Xu Yi (compositrice chinoise vivant en France) : Le plein du vide, pour petit orchestre et électronique. C’est un pièce très lisible, avec un parcours très clair, une opposition très franche entre un élément calme et un élément violent. Certaines élèves ont noté que cette pièce créait un sentiment de suspens, et d’étrangeté, et qu’on n’entendait pas toujours distinctement tous les éléments, même si le tout donnait un mélange cohérent ; et d'autre part, que les crescendo de la pièce faisaient penser à des vagues, ce qui est très juste. Une des élève a remarqué que cette pièce faisait penser à une sculpture de Tinguely qui est exposée au Centre Pompidou.

Puis nous avons fait la liste des mots qui s’appliquaient au tableau de Ming, en les classant en 3 catégories, qui correspondent aux 3 zones du tableau (le fond, le corps, la tête) ; puis nous en avons fait autant avec la pièce de Xu Yi, en deux catégories (les passages calmes, les passages violents). Beaucoup de mots, évidemment, s’appliquaient autant à la musique qu’à la peinture. Il y avait du vocabulaire traitant de sensation (léger, calme, violent), ou de geste (qui coule, souple, rapide et bref).

Ensuite, nous avons choisi des sons parmi la quarantaine que nous avions enregistrés : des sons pour la tête, des sons pour le corps, et pour le fond, tout ceci en se basant sur le vocabulaire. Puis chacun a choisi de travailler sur l’une des 3 zones, et a travaillé de son côté, en utilisant les sons choisis, en les mixant ensemble et en les transformant avec les effets. Lorsqu’un mélange était intéressant, le groupe qui travaillait dessus l’enregistrait et le faisait écouter à tout le monde avec le système de sonorisation.

L’après-midi, nous avons décidé comment diffuser les 3 zones. Il a été décidé que 2 haut-parleurs seraient placés sur le coté du tableau et qu’elles diffuseraient les sons correspondant à la tête. Deux autres seront placés derrière les auditeurs et diffuseront le corps. Les 4 enceintes diffuseront le fond, mais moins fort que le reste. Nous avons retravaillé sur le traitement des sons, et au cours de ce travail nous avons écouté « MÉ » de Philippe Leroux, qui est une pièce électronique, utilisant à la fois des sons enregistrés et des sons des synthèses, et qui travaille à la fois sur l’espace et sur les articulations et la logique du discours. Une élève a noté l'aspect ludique, enfantin de la pièce.

Enfin, pendant que 3 ordinateurs, contrôlés par 3 élèves, diffusaient chacun le corps, le fond, la tête, une 4e élève mixait le tout depuis la console. Le tout était enregistré par mon ordinateur.

Cinquième séance : restitution

Je pensais faire un montage des meilleurs passages des séquences ainsi créées ; en réalité, j’ai simplement sélectionné les deux dernières improvisations (les plus réussies je crois), en supprimant les « erreurs techniques » (clics de montage, saturations non maîtrisées, etc.) ; il en découle une pièce clairement séparée en deux parties, au cheminement naturel et intéressant.

Lors de la présentation, comme les élèves avaient préparé une présentation très construite, moi et André n’avons fait que les introduire brièvement avant d’écouter la pièce.


dernières séances - classe de Paris

Quatrième séance : création

C’était peut-être la journée la plus importante, celle où le travail accompli jusqu’ici devait se concrétiser.

Dans un premier temps André et moi sommes revenus sur la rencontre avec Ming. C’est vrai que cela avait été une rencontre forte, pour tout le monde (pour moi et André, entre autres) ; c’est peut-être le moment où l’on a pu comprendre le pourquoi de son œuvre. Ensuite, nous avons écouté une pièce de Xu Yi (compositrice chinoise vivant en France) : Le plein du vide, pour petit orchestre et électronique. C’est un pièce très lisible, avec un parcours très clair, une opposition très franche entre un élément calme et un élément violent. Certaines élèves ont noté que cette pièce créait un sentiment de suspens, et d’étrangeté, et qu’on n’entendait pas toujours distinctement tous les éléments, même si le tout donnait un mélange cohérent ; et d'autre part, que les crescendo de la pièce faisaient penser à des vagues, ce qui est très juste. Une des élève a remarqué que cette pièce faisait penser à une sculpture de Tinguely qui est exposée au Centre Pompidou.

Puis nous avons fait la liste des mots qui s’appliquaient au tableau de Ming, en les classant en 3 catégories, qui correspondent aux 3 zones du tableau (le fond, le corps, la tête) ; puis nous en avons fait autant avec la pièce de Xu Yi, en deux catégories (les passages calmes, les passages violents). Beaucoup de mots, évidemment, s’appliquaient autant à la musique qu’à la peinture. Il y avait du vocabulaire traitant de sensation (léger, calme, violent), ou de geste (qui coule, souple, rapide et bref).

Ensuite, nous avons choisi des sons parmi la quarantaine que nous avions enregistrés : des sons pour la tête, des sons pour le corps, et pour le fond, tout ceci en se basant sur le vocabulaire. Puis chacun a choisi de travailler sur l’une des 3 zones, et a travaillé de son côté, en utilisant les sons choisis, en les mixant ensemble et en les transformant avec les effets. Lorsqu’un mélange était intéressant, le groupe qui travaillait dessus l’enregistrait et le faisait écouter à tout le monde avec le système de sonorisation.

L’après-midi, nous avons décidé comment diffuser les 3 zones. Il a été décidé que 2 haut-parleurs seraient placés sur le coté du tableau et qu’elles diffuseraient les sons correspondant à la tête. Deux autres seront placés derrière les auditeurs et diffuseront le corps. Les 4 enceintes diffuseront le fond, mais moins fort que le reste. Nous avons retravaillé sur le traitement des sons, et au cours de ce travail nous avons écouté « MÉ » de Philippe Leroux, qui est une pièce électronique, utilisant à la fois des sons enregistrés et des sons des synthèses, et qui travaille à la fois sur l’espace et sur les articulations et la logique du discours. Une élève a noté l'aspect ludique, enfantin de la pièce.

Enfin, pendant que 3 ordinateurs, contrôlés par 3 élèves, diffusaient chacun le corps, le fond, la tête, une 4e élève mixait le tout depuis la console. Le tout était enregistré par mon ordinateur.

Cinquième séance : restitution

Je pensais faire un montage des meilleurs passages des séquences ainsi créées ; en réalité, j’ai simplement sélectionné les deux dernières improvisations (les plus réussies je crois), en supprimant les « erreurs techniques » (clics de montage, saturations non maîtrisées, etc.) ; il en découle une pièce clairement séparée en deux parties, au cheminement naturel et intéressant.

Lors de la présentation, comme les élèves avaient préparé une présentation très construite, moi et André n’avons fait que les introduire brièvement avant d’écouter la pièce.


mardi 25 mars 2008

La restitution


















Aujourd'hui, mardi 25 mars, les trois classes de lycées professionnels entourées de leurs enseignants et proviseurs, ont présenté dans l’enceinte du Musée National d’Art Moderne, le fruit du travail mené dans le cadre des Ateliers de la Création. C’est avec beaucoup de sérieux et d’émotion que chaque classe accompagnée de son conférencier et de son RIM a présenté au reste des élèves sa création sonore. Un exercice inédit et gratifiant avant de découvrir en retour la création de leurs camarades. Cet exercice s’est ensuite répété en présence des institutionnels invités pour l’occasion (personnels du ministère de la culture et de l’éducation nationale, inspecteurs, représentants du groupe Lagardère). En guise de conclusion, Françoise Cœur, inspectrice générale des arts appliqués a prononcé un discours félicitant l’engagement des élèves comme celui des équipes tout en soulignant sa satisfaction face à l’exigence et au niveau du projet. L'après-midi s'est terminé par un goûter convivial où chacun détendu et satisfait par le travail accompli a pu apprécier la rançon du mérite: d'une part la reconnaissance des équipes pédagogiques et d'autre part une clé USB, lecteur MP3 reçue en guise de récompense.

La restitution


















Aujourd'hui, mardi 25 mars, les trois classes de lycées professionnels entourées de leurs enseignants et proviseurs, ont présenté dans l’enceinte du Musée National d’Art Moderne, le fruit du travail mené dans le cadre des Ateliers de la Création. C’est avec beaucoup de sérieux et d’émotion que chaque classe accompagnée de son conférencier et de son RIM a présenté au reste des élèves sa création sonore. Un exercice inédit et gratifiant avant de découvrir en retour la création de leurs camarades. Cet exercice s’est ensuite répété en présence des institutionnels invités pour l’occasion (personnels du ministère de la culture et de l’éducation nationale, inspecteurs, représentants du groupe Lagardère). En guise de conclusion, Françoise Cœur, inspectrice générale des arts appliqués a prononcé un discours félicitant l’engagement des élèves comme celui des équipes tout en soulignant sa satisfaction face à l’exigence et au niveau du projet. L'après-midi s'est terminé par un goûter convivial où chacun détendu et satisfait par le travail accompli a pu apprécier la rançon du mérite: d'une part la reconnaissance des équipes pédagogiques et d'autre part une clé USB, lecteur MP3 reçue en guise de récompense.

samedi 15 mars 2008

Retour sur une séance de décembre 2007 devant le tableau de Yan Pei Ming (extrait de notes prises après la séance)

Lycée Beaugrenelle Paris 15e
Bac pro en secrétariat

Séance devant le tableau de Yan Pei Ming

Une élève remarque que le tableau est différent selon la distance à partir de laquelle on le regarde.
Une autre élève observe que les formes et les détails du visage apparaissent au fur et à mesure que l'on s'éloigne du tableau. Elle dit que dans la réalité c'est le contraire.
A proximité apparaissent les traces de la brosse du peintre, son geste est visible. Des gestes qui sont différents selon les parties du tableau.

Evocation de ces différences à l'aide de mots :

Rapidité / violence pour le visage
Grave / fluide pour le drap
Fluide / transparent pour le fond


Remarque que le vocabulaire employé est commun avec la musique.

Je demande aux élèves quelle est la musique qu'elles écoutent.
Elles me répondent le rap, à cause des paroles. Elles disent qu'elles pourraient se passer de la musique. Je leur demande si elles auraient acheté ces mots sous forme d'un livre. Elles s'aperçoivent que la musique induit le désir de l'écoute des mots.

Je leur demande si on peut faire un rapprochement avec le tableau de Ming.
Elles disent que dans le tableau de Ming, les paroles se serait l'image de Mao qui apparait dans l'éloignement et que la matière très visible à proximité du tableau se serait la musique, le rythme.

Retour sur une séance de décembre 2007 devant le tableau de Yan Pei Ming (extrait de notes prises après la séance)

Lycée Beaugrenelle Paris 15e
Bac pro en secrétariat

Séance devant le tableau de Yan Pei Ming

Une élève remarque que le tableau est différent selon la distance à partir de laquelle on le regarde.
Une autre élève observe que les formes et les détails du visage apparaissent au fur et à mesure que l'on s'éloigne du tableau. Elle dit que dans la réalité c'est le contraire.
A proximité apparaissent les traces de la brosse du peintre, son geste est visible. Des gestes qui sont différents selon les parties du tableau.

Evocation de ces différences à l'aide de mots :

Rapidité / violence pour le visage
Grave / fluide pour le drap
Fluide / transparent pour le fond


Remarque que le vocabulaire employé est commun avec la musique.

Je demande aux élèves quelle est la musique qu'elles écoutent.
Elles me répondent le rap, à cause des paroles. Elles disent qu'elles pourraient se passer de la musique. Je leur demande si elles auraient acheté ces mots sous forme d'un livre. Elles s'aperçoivent que la musique induit le désir de l'écoute des mots.

Je leur demande si on peut faire un rapprochement avec le tableau de Ming.
Elles disent que dans le tableau de Ming, les paroles se serait l'image de Mao qui apparait dans l'éloignement et que la matière très visible à proximité du tableau se serait la musique, le rythme.

jeudi 21 février 2008

Lycée Jean Jaurès de Charenton à l'Ircam: séance 4

Commentaires en attente....

Lycée Jean Jaurès de Charenton à l'Ircam: séance 4

Commentaires en attente....

mercredi 20 février 2008

Soirée au Bouffes du Nord



A l'occasion du cycle musical "La Poursuite" au Théâtre des Bouffes du Nord, L'Ircam a invité les élèves et les équipes participants aux parcours croisés à venir découvrir Kontakte de Karlheinz Stockhausen et Terra Ignota, in memoriam Karlheinz Stockhausen de Philippe Manoury.

C'est justement en terre inconnue que les élèves se sont trouvés lundi 18 février au soir dans ce théâtre chargé d'histoire. Surpris et curieux à la fois, ils ont vécu l'expérience unique d'un concert en direct dont nous attendons impatiemment les commentaires plutôt timides à la sortie. Comme l'a justement souligné Fleur, "les élèves ont fourni un effort remarquable de concentration afin de prêter l'oreille à ces deux oeuvres exigeantes"

Equipe de Charenton.

Un grand merci en tout cas à l'Ircam pour nous avoir permis d'assister à cet intense moment de création.

Emmanuelle

Soirée au Bouffes du Nord



A l'occasion du cycle musical "La Poursuite" au Théâtre des Bouffes du Nord, L'Ircam a invité les élèves et les équipes participants aux parcours croisés à venir découvrir Kontakte de Karlheinz Stockhausen et Terra Ignota, in memoriam Karlheinz Stockhausen de Philippe Manoury.

C'est justement en terre inconnue que les élèves se sont trouvés lundi 18 février au soir dans ce théâtre chargé d'histoire. Surpris et curieux à la fois, ils ont vécu l'expérience unique d'un concert en direct dont nous attendons impatiemment les commentaires plutôt timides à la sortie. Comme l'a justement souligné Fleur, "les élèves ont fourni un effort remarquable de concentration afin de prêter l'oreille à ces deux oeuvres exigeantes"

Equipe de Charenton.

Un grand merci en tout cas à l'Ircam pour nous avoir permis d'assister à cet intense moment de création.

Emmanuelle

mardi 19 février 2008

Sons des lycéens d'Etampes

Voici un récapitulatif sonore des séances d'Etampes jusqu'ici :

21 novembre : prises de son
Prises de son de l'atelier : machines, ambiances...









23 novembre : machines imaginaires
Les objets de l'atelier sont assemblés pour créer une chimère sonore.

Moustapha : son répétitif et tournant. 

son1 : machine 1

son2 : machine 2


1er février : transmutations
A l'aide de traitements sonores bien définis, des changements de nature s'opèrent sur les sons:

Cédric : variations de réverbération : un son proche qui devient lointain


Amin : un son lisse qui devient rugueux (distorsion + synthèse)


Jonathan : travail sur la modulation en anneau


Tsiory: travail sur une ambiance étrange...

Sons des lycéens d'Etampes

Voici un récapitulatif sonore des séances d'Etampes jusqu'ici :

21 novembre : prises de son
Prises de son de l'atelier : machines, ambiances...









23 novembre : machines imaginaires
Les objets de l'atelier sont assemblés pour créer une chimère sonore.

Moustapha : son répétitif et tournant. 

son1 : machine 1

son2 : machine 2


1er février : transmutations
A l'aide de traitements sonores bien définis, des changements de nature s'opèrent sur les sons:

Cédric : variations de réverbération : un son proche qui devient lointain


Amin : un son lisse qui devient rugueux (distorsion + synthèse)


Jonathan : travail sur la modulation en anneau


Tsiory: travail sur une ambiance étrange...

jeudi 14 février 2008

Séance 2, le point de vue de Fabrice, chercheur.

Commentaires en attente.......

Séance 2, le point de vue de Fabrice, chercheur.

Commentaires en attente.......

Séance 2, le point de vue de Danièle, conférencière.

Avant même de rentrer dans le Centre, reconsidération rapide des caractéristiques du pot de Raynaud:
-échelle de la sculpture dite imposante, le socle perçu comme une tour.
-aspect des surfaces.
-superposition.
Dans le musée, invitation à prendre le temps d'approcher l'œuvre de Deacon. De loin d'abord pour apprécier son allure.
Les élèves reconnaissent d'emblée la forme d'une bouche, celle d'un hippopotame
ou d'un humain selon.
La légèreté visuelle de l'œuvre justifie son emplacement dans le musée, soit être dans le passage pour être vue.
De plus prés se révèle les matières:
-le bois rappelant la souplesse du cuir
-la résine rouge comme la cire
-les vis qui traduisent "le fait main " (critère positif) absent de l'œuvre de Raynaud
La découverte de la face en métal après déplacement autour de l'œuvre rend plus évident le travail parfait de la découpe, la propreté et le soin apporté à la réalisation que réaffirme la disposition régulière et donc décorative des rivets. Il permet d'interpréter l'oeuvre comme un appareil dentaire.

Repérage de l'identité des deux sculptures. Jacques (enseignant) suggère que l'une pourrait être la réplique de l'autre, le creux de l'une pouvant correspondre à la bosse de l'autre. Elles peuvent s'emboîter, s'encastrer.
La différence d'inclination des sculptures évoque le bâillement de l'huître
Les bouches pourraient s'embrasser mais ne le font pas car leur position indique qu'elles sont fâchées (interprétation d'élèves)

En s'asseyant en face des deux bouches, l'une encadre l'autre
Entre les bouches, les élèves se sentent comme à l'intérieur, à l'abri d'une grotte en position d'observateur du dehors.
On peut sortir de cet espace comme une langue de la bouche.

La sculpture de Deacon , ne se donnant pas tout de suite est perçue comme étant "plus créatrice" que celle de Raynaud, cette dernière mal jugée parce que réalisée par d'autres. Son coté spectaculaire du à sa dimension et son emploi de l'or n'est pas apprécié.

Des élèves s'étant soustrait au groupe ont qualifié l'œuvre de "bourgeoise" et se sont interrogés sur l'utilité qu'ils pourraient tirer pour leur vie de cette expérience d'une œuvre.

Séance 2, le point de vue de Danièle, conférencière.

Avant même de rentrer dans le Centre, reconsidération rapide des caractéristiques du pot de Raynaud:
-échelle de la sculpture dite imposante, le socle perçu comme une tour.
-aspect des surfaces.
-superposition.
Dans le musée, invitation à prendre le temps d'approcher l'œuvre de Deacon. De loin d'abord pour apprécier son allure.
Les élèves reconnaissent d'emblée la forme d'une bouche, celle d'un hippopotame
ou d'un humain selon.
La légèreté visuelle de l'œuvre justifie son emplacement dans le musée, soit être dans le passage pour être vue.
De plus prés se révèle les matières:
-le bois rappelant la souplesse du cuir
-la résine rouge comme la cire
-les vis qui traduisent "le fait main " (critère positif) absent de l'œuvre de Raynaud
La découverte de la face en métal après déplacement autour de l'œuvre rend plus évident le travail parfait de la découpe, la propreté et le soin apporté à la réalisation que réaffirme la disposition régulière et donc décorative des rivets. Il permet d'interpréter l'oeuvre comme un appareil dentaire.

Repérage de l'identité des deux sculptures. Jacques (enseignant) suggère que l'une pourrait être la réplique de l'autre, le creux de l'une pouvant correspondre à la bosse de l'autre. Elles peuvent s'emboîter, s'encastrer.
La différence d'inclination des sculptures évoque le bâillement de l'huître
Les bouches pourraient s'embrasser mais ne le font pas car leur position indique qu'elles sont fâchées (interprétation d'élèves)

En s'asseyant en face des deux bouches, l'une encadre l'autre
Entre les bouches, les élèves se sentent comme à l'intérieur, à l'abri d'une grotte en position d'observateur du dehors.
On peut sortir de cet espace comme une langue de la bouche.

La sculpture de Deacon , ne se donnant pas tout de suite est perçue comme étant "plus créatrice" que celle de Raynaud, cette dernière mal jugée parce que réalisée par d'autres. Son coté spectaculaire du à sa dimension et son emploi de l'or n'est pas apprécié.

Des élèves s'étant soustrait au groupe ont qualifié l'œuvre de "bourgeoise" et se sont interrogés sur l'utilité qu'ils pourraient tirer pour leur vie de cette expérience d'une œuvre.

Séance 2, lycée Jean Jaurès Charenton

Cette deuxième séance a été l'occasion de rentrer dans le vif du sujet après une interruption de plusieurs semaines. Au Centre Pompidou, les élèves ont découvert l'oeuvre de Deacon, Breed, en compagnie de Danièle, leur conférencière qui donnera plus de précision sur ces moments de rencontre avec l'oeuvre.
A l'Ircam, les élèves ont dessiné l'oeuvre, enregistré leur voix et travaillé avec des capteurs sonores. Fabrice donnera prochainement davantage d'explication sur la façon dont il a mené cet atelier...